Couloirs éclairés

(je dois y aller j'essayerai de te repondre demain )

J'avais discrètement suivis les deux autres. Tournant l'angle du couloir, je les vis en train de parler et reculai aussitôt. Je me plaquai contre le mur, ne faisant pas le moindre geste, retenant même ma respiration. Je crus deviner qu'Hidan pleurait à entendre le ton de sa voix. Je fus content, d'une certaine façon, que Kiba ne l’envoie pas de nouveau chier, comme il le fait si bien d’habitude. Je restai caché, attendant la suite des évènements. Oui je sais, le curiosité est un vilain défaut, mais je m'en tape complètement !

En entendant ses trois mots sortir de sa bouche, je me sentis tombé de l'intérieur. Quel con que je suis, j'espèrer quoi? Que soudain Kiba se rend compte de ses sentiments pour moi, qu'il me retienne. Je soupira, résigné.

D'accord si c'est ce que tu veux alors je le ferai. Je t'oublierai Kiba.

Je me mis face a lui, ma main caressant une dernière fois sa joue, me pencha et déposa un simple baiser sur ses lèvres. Ce dernier baiser que je pourrai avoir avait un gout salé a cause de mes larmes. Je lui chuchota a l'oreille un "Adieu" tremblant. Puis parti, recommencant a pleurer.

J'ouvris la porte pour emprunter le couloir je vis alors Kiba a genoux comme figé. Je le regarda quelque secondes hésitant a aller voir puis me dit que je lui ai dit que je l'oubierai. Je repartis en direction du couloir sombre, cachant l'état de mes bras.

Je restai collé contre le mur, fixant le sol. Kiba ? Sensible ? Je ne l'aurais jamais cru. Lentement, je tournai l'angle du mur et marchai jusqu'à lui. Je déposai ma main sur son épaule pour ne pas qu'il fasse de saut et m'accroupi à côté de lui. Je me contentai de le regarder avec compassion, ne sachant pas trop quoi dire. Mais au fond de moi, je savais que Kiba n'était pas seulement un enragé de la vie.

Je lui tendis la main avec un sourire et l'aidai à se relever. Je gardai sa main dans la mienne quelques instants, souriant chaleureusement.

« Tkt mon toutou, Hidan reste jamais fâché bien longtemps. »

Je lâchai sa main et la passai plutôt dans mes cheveux en riant bêtement.

« Où t'as qu'à aller le voir et tout lui expliquer hein ! »

Kba n'en parle jamais, mais je sais qu'il a eu une enfance difficile. C'est pour ça qu'il se comporte comme ça avec tout le monde.

Mais non Kiba, mais non... Je soupirai en secouant la tête. Mais c'est qu'il es têtu comme une mule ce mec en plus de tout comprendre de travers ! Je lui tournai également le dos et parti de mon côté.

Je tirai la langue à Kiba.

"Ouais ouais, moi aussi je t'aime." narguais-je avant de ricaner, mains dans les poches tendis que je le suivais tranquillement.

Il croyait quoi ? Que je le voyait pas venir ?

<< Ouais ouais, c'est ça, cause toujours ! >>

Grognant, je me dirigeais également mains dans les poches vers la salle de détente que j'ouvris lorsque j'arriva en face d'elle. Pas envie de dormir seul donc autant qu'on dorme à deux, comme deux pauvres trimards paysans.

A quoi il joue, bordel ? Il sait pas ce qui veut ce mec. Puis Hidan.. puis... puis tout simplement putain, merde ! Qu'est ce qui m'arrive ? Je suis un gros putain de bi maintenant et j'ai envie de sexe comme pas parmis puis.. puis faut que j'arrête de me dire et puis ! Il y a rien d'autres ? OK ? ... Pire que perdu, enculé ! M'arrêtant dans ma marche, je frappa dans un mur histoire de me calmer et me laissa tomber sur mes genoux en reprenant doucement ma respiration, fixant avidement le mur. Qu'est ce que je veux ? Et pourquoi je le veux ? Je veux qu'Hidan ne m'oubli pas, je veux que Kiba fasse ce que je lui dis. Pourquoi ? Parce que je suis narcisique, et j'ai besoin qu'on me porte attention, rien de plus ? Peut-etre pas, mais j'ai pas envie de me prendre la tête à savoir quelles sont les autres raisons. Je veux pas qu'il m'oubli, et je veux qu'il m'obeisse, c'est toi ! Le pourquoi, on s'en branle putain !

Hum ? Ça fait un petit moment que je n'ai pas eu de nouvelles d'Hidan, ou de quiconque, même pas de cet abruti de Kiba. Je me demande où est ce qu'il peut être, vraiment. Hidan, je parle, pas de Kiba. Ah ça non. Soupirant, je me mis à monter les escaliers du couloirs pour enfin atteindre le grenier.

complétement paumer je cherche ... quoi? qu est-ce que je cherche? zut encor cette amnésie! bon je rentre dans une salle au hasard. c'est pas la mienne je ressors illico et je continue d'avancer tout droit on verra bien...