Chambre N°9 ~ Kiba Inuko ♫

Je venais enfin d'arriver dans le couloir dédier aux chambres, ça tenait du miracle. Je m'étais d'abord gouré, aillant faillit aller dans celui du clan Gure, non mais quel imbécile ! Il m'a fallut comprendre que c'était classé par catégories, bien évidemment ... Je m'arrêtais devant la numéro 9, quelle chance, c'était mon numéro préféré et elle était libre. J'entrais donc, attrapa un feutre puis alla soigneusement écrire mon nom sur la porte, pour un garçon j'avais une belle écriture, soignée. Ça m'avait valu bien des moqueries d'ailleurs. à ce souvenir, j'haussa les épaules puis ferma la porte pour aller ranger mes affaires dans la commode qu'il y avait. Ensuite, je sortis tous mes mangas -dont une bonne partie était des Yaoi- et les rangea correctement, ainsi que divers romans. Vint ensuite le tour d'un ordi portable que je partis planqué sous clefs.
Une fois ma valise correctement défaite, je regardais avec fierté mon travaille puis me dirigea vers la porte que je faillis me prendre en pleine poire pour sortir et aller visiter un instant les lieux.

Je rentrais tranquillement dans ma jambe, mon tee-shirt sous le bras que je partis mettre avec les affaires sales. Puis, je pris un tee-shirt propre que j'enfilai. J'avais regardé dans un guide que j'avais trouvé mais il n'y avait apparemment pas d'épicerie dans les environs, il fallait faire plus de chemin. Je soupirais puis alla fouiller dans ma valise, sait-on jamais que j'avais prit plus de tubes. J'en trouva plusieurs dans une poche que je n'avais pas vidée et sourit, satisfait.

"Génial !" m'exclamais-je, décidant ensuite d'aller faire une petite sieste.

Je rentrais dans ma chambre pour aller pioncer après être partit de la salle de détente, toujours mains dans les poches. Observant un instant l'endroit bien rangé mais qui sera probablement bordélique dans très peu de temps vu comment je suis, je partis m'allonger dans mon lit après m'être mit en boxer puis m'endormis pour plusieurs heures.

Je finis par me réveiller, bailla et ouvrit les yeux pour directement les refermer à cause de la lumière. Je les rouvris finalement quelques secondes plus tard, m'habitua à la lumière puis me leva pour aller me changer. Une fois fait, je me mit à nouveau à bailler puis partis d'un pas lent vers la porte de ma chambre pour sortir et aller je ne sais trop encore où.

Tain la merde, sa chambre est juste en face de la mienne. Bon, tant pis. J'ouvris sa porte avec le pied et le posa sur son lit avant de le recouvrir de sa couette vite fait. M'appretant à partir, je resta comme un gros trimard bloqué devant son visage au dessus son lit. Une envie bizarre me picotait mes levres, mais rien y fait, je restais bloqué, incapable de faire quoi que ce soit. Je le regarda alors comme ça, laissant le reflet de la lune sur son visage pendant une bonne trentaire de minutes. Trente minutes, putain... Je sortis ensuite de sa chambre après avoir réussit par une impulsion à me sortir de cette 'trans' à la con. Tss.

Bizarrement, au moment où je me réveillai, j'étais dans ma chambre, blottis sous ma couverture. Je clignai des yeux et regarda un instant autour de moi, il faisait clair et ça avait l'air d'être le matin ... Comme un idiot, je m'étais endormis dans le grenier, il me semble. C'est sûrement Konan qui m'a aidé ... Je souris, il faudrait que je la remercie. Je lui dois bien ça, non ? Puis, bizarrement, j'ai l'impression qu'y a pas qu'elle qui m'a aidé ... J'ai cru entendre des voix dans mon sommeil, d'homme je crois. Bah, j'ai du rêver, rien d'autre !
Je me mit à soupirer, pour pas changer, j'ai rêvé de mon frère une bonne partie de la nuit. Il me manque ... Quoi de plus normal, hein. Ma mère me manque aussi ... Nouveau soupire. Je me redressai dans mon lit et me levais pour ensuite me changer et sortir de ma chambre.

Ma chambre ? Eh ben va pour ça, de toute façon, une chambre c'est une chambre. Une fois la porte fermée, je posai mes deux pieds à terre, entreprenant de me collé à lui en le regardant d'une façon des plus aguicheuses.

"On reprend là où on s'était arrêtés ?" soufflais-je en le fixant toujours droit dans les yeux.

- Ca me va.
Passant une main dans ses cheveux roux frisés, j'embrassa son cou par petit baisers fougueux puis entreprit de le laisser mener un peu plus la suite, ne m'y connaissant que... très peu dans les relations homo. Je m'étais arreté prêt du but avec l'autre ..enc..ulé.

Il a l'air un peu hésitant ? Ah oui, il ne doit pas vraiment s'y connaitre ... Après tout c'est un gay refoulé. Je filai dans son cou pour lui lécher légèrement, mes mains se décrochèrent finalement de là où elles étaient pour en glisser l'une d'elle sous son haut, accédant à son torse pour lui caresser.

Sentir sa main au plus proche de ma peau me fit frissonné et mes abdos se contractèrent alors. Les mains d'un mec sont vraiment pas les memes que celle d'une fille, je dis pas que c'est moins bien mais.. tain, c'est.. différent. Prenant une inspiration plus ou moins grande, j'abaissais mon regard vers sa main, quelques peu hésitant à faire quoi que ce soit.

Que c'est mignon, il est totalement bloqué. Il n'a pas l'air de savoir quoi faire, comment se comporter, hésitant. N'empêche, qu'il me fasse pas le coup du 'Désolé mais je peux vraiment pas', sinon j'crois que j'le viole. Main main toujours sur son torse, je la remontai lentement, sensuellement, n'omettant aucun morceau de sa peau. Je le plaquai assez fort contre la porte en faisant tout de même attention de ne pas lui faire mal, remontant une jambe entre les siennes.

Ow, un peu surprit par le fait qu'il monta sa jambe au niveau de mon sexe, j'inspira l'air d'un coup plutot fort comme un con, le re-regardant dans les yeux. C'est.. bizarre. Je n'ai jamais regardé quelqu'un dans les yeux pendant que je faisais.. ça quoi.

Me regarder dans les yeux ... Il veut vraiment que je perde mon très infime contrôle du moment et que le baise sans préparation, ou quoi, à me regarder avec ces yeux ? Jamais vu un regard aussi fondant. Je finis de remonter ma jambe, me mettant à la frotter très légèrement contre son entre jambe tout en allant l'embrasser avec une certaine envie tendis que ma main titillait à présent l'un de ses deux tétons.

Un putain de frisson me reprit et ma respiration se coupa un moment lorsqu'il se frotta à moi. Le regard plongé dans le sien, j'avais l'impression que mes yeux parlait à ma place mais sans savoir ce qu'ils racontaient. Partagant mes baisers, j'osa passé ma langue dans sa bouche sans problèmes cette fois-ci. C'était peut être la seule chose, que fille ou gars, revenait au même donc que je pouvais très bien faire.

Première fois que je l'embrasse de cette façon, et le contact est tout simplement ... parfait. Je ne cherche même pas à savoir s'il va péter un câble, me hurler ou carrément me frapper dessus après, quand il se rendra compte de ce qu'il a fait -enfin s'il n'en est pas conscient, parce qu'allez vous en savoir s'il l'était ou non-, n'aillant franchement pas la force de réfléchir. Même pas envie de lui balancer un 'Hey, pour un 100 % hétéro, il me semble que t'es franchement dur' nargueur. J'arrêtai avec ma jambe, m'arrêtai un instant de l'embrasser et passai son tee-shirt par dessus lui pour ensuite le balancer au hasard dans la pièce en retournant ensuite à ce que je faisais.

Sentant la chaleur de son corps toucher directement ma peau me fit une fois de plus frissoné et on pu voir mes muscles se contracter encore. C'était, comment dire... Plus excitant qu'avec une meuf ? M'enfin non, m'enfin.. tsss, bref. Posant une main sur ses hanches, hésitant, je fis avancé son bassin vers le mien pour l'embrasser plus profondément, les yeux ouverts à le fixer faire tout ça.

Le sentant faire ce qu'il faisait d'une façon hésitante, je lui facilitai la tâche en collant mon bassin au sien, seulement, le contact me fit lâcher un léger soupire de plaisir, je pouvais franchement le sentir contre moi, lui aussi d'ailleurs, en fait. Je n'y fit plus trop attention et intensifia le baisé, m'arrêtai finalement et reculai ma tête en respirant un peu plus fort puis ferma les yeux en retournant l'embrasser de la même façon. Mes mains descendirent finalement vers son pantalon, je décalai légèrement mon bassin histoire de pouvoir lui déboutonner et commencer à lui baisser.

Le sentant déboutonner mon pantalon me fit sourire entre deux baisers et j'eus un petit rire, très court, d'excitation masculine. Une pipe, par un mec. J'avais jamais fait et bizarrement, ça me préssé énormément. J'avais une grosse envie de sex et j'espère qu'il avait comprit que pour moi, il ne s'agissait que de ça. Du moins, c'est ce que je pensais sur le moment.

Je m'arrêtai à nouveau de l'embrasser pour pouvoir lui retirer son pantalon que j'envoyai valser à son tour, puis vint celui de son boxer qui rejoignit très rapidement le reste. Une image s'imposa dans mon esprit et je retint tant bien que mal un sourire amer, ah non hein, ça va pas venir me faire chier maintenant, ça. Après tout, c'est chaque fois la même chose. Dès que je commence, il finit irrémédiablement par s'imposer dans mes pensées. Je chassai tant bien que mal cette image de ma tête et ferma les yeux, ne plus y penser. Ça fait plus d'un an, je dois juste oublier. En les rouvrant, je fixai un instant Kiba et m'abaissai pour prendre son membre en bouche, débutant immédiatement un mouvement de vas et viens.

[Dois aller au lit moi, on finira demain, hein ^^ Bonne nuit !]

- Ss ooohh..
Effectivement, ça ne voulait rien dire. Juste des paroles de plaisirs. C'était si bon, pas du tout la meme sensation que quand c'est la fille qui le fait, ce qui me parut bizarre mais de loin désagréable. Tendant alors mes jambes, je me sentis bandé et posa alors ma tête contre la porte juste derrière moi sur laquelle il m'avait plaqué. C'est bon.. Puis.. C'est comme une revanche. Oui, une revanche contre toi, sale batard.

(Bonne nut ! (:.)

Il ose me sortir encore une seule et unique fois qu'il n'est pas gay, là, c'est sûr, je le massacre. Je m'appliquai à lui lécher, le reprenant ensuite totalement en bouche pour recommencer les mouvements de vas et viens, les yeux fermés et concentré sur mon occupation.

Me sentant comme fondre, complétement coupé du monde réel, je posais alors mes mains sur les contours à l'extérémité de la porte et involontairement, gémit un soupire.
- Je te préviens, je risques de.. Sss !
Me crispant encore plus en sentant mieux sa langue sur mon pénis, je ne peux m'empecher de gémir de plus belle en claquant ma jambe comme un con sur la porte de derrière. Tain, c'est.. c'trop..

Je ricanai intérieurement, ouvrant les yeux juste pour voir son état, et c'était franchement très satisfaisant ! Je refermai les yeux et continuai ce que je faisais, m'arrêtant juste pour parler :

"Tu risques de ... ?"

Je me doutais bien de ce qu'il voulait dire, seulement, je voulait l'entendre. Attendant sa réponse, je refermai les yeux une nouvelle fois et retournai terminer ce que j'avais commencer.